Accueil Actualité Internationale Prendre la mesure de l’Afrique : il est temps selon Rémy Rioux, le Directeur Général de l’AFD

Prendre la mesure de l’Afrique : il est temps selon Rémy Rioux, le Directeur Général de l’AFD

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La France-Afrique est une relation qui existe depuis la colonisation. Une relation qui est toujours à la base de plusieurs polémiques concernant l’état de développement politique et financier de l’Afrique considérée comme la source de provision économique de la France. Face à cette situation de sous-développement surtout politique de l’Afrique, des voix se sont élevées pour exigées une rupture sans condition de cette relation. C’est peut-être dans cette optique que le Directeur Général de l’Agence Française de Développement Rémy Rioux a affirmé que l’Afrique doit être prise comme un tout.

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Rémy Rioux propose un autre regard sur l’Afrique.

Dans son nouveau Atlas de l’Afrique dans lequel figure une centaine de cartes qui a pour vision de changer l’Afrique à travers des actions plus positives, le Directeur Général de l’AFD voit autrement l’Afrique. Pour Rémy Rioux, le continent africain est un vaste territoire qui a des ressemblances avec l’Union Européenne, la Chine, le Japon, l’Inde et les USA réunis. Ceci étant, l’Afrique doit être vue autrement puisqu’elle compte environ 1,3 milliards d’habitants et dispose d’une quantité importante et intarissable de richesse. Selon toujours Rémy Rioux, d’ici 2050, la population africaine seule fera 1/3 de la population mondiale et que si cette croissance démographique continue de la sorte, en 2070, la moitié de la population jeune du monde sera africaine.

Prenant en compte ces statistiques, le Directeur Général de l’AFD Rémy Rioux suggère de lourds investissements dans la construction des routes pour faciliter les transports. Car les pays à forte population disposent d’un marché intérieur plus large pour faciliter la rentabilité des ces investissements.

L’Afrique doit désormais considérée comme un tout pour une bonne gouvernance politique et économique.

La France-Afrique oui, mais doit-on toujours continuer par séparer l’Afrique du Nord de l’Afrique subsaharienne pour empêcher le développement de l’Afrique ?

Selon le Directeur Général de l’AFD Rémy Rioux, l’Afrique doit être considéré comme un tout pour plusieurs raisons.

Primo, l’Afrique dispose tout comme l’Union Européenne de l’Union Africaine. Une institution au sein de laquelle les dirigeants africains ont la possibilité et la liberté de prendre des décisions qui concernent la gouvernance politique des pays du continent.

Secundo, l’Afrique a sa banque appelée la Banque Africaine de Développement. Une banque capable de financer de lourds investissements dans les pays africains.

Tertio, l’Afrique dispose d’une commission économique appelée la commission Economique pour l’Afrique.

Pour le Directeur Général de l’AFD Rémy Rioux, ces trois institutions sont très fortes et une fois qu’elles concorderont leurs actions, l’Afrique pourra prendre son envol. Et dans ces conditions, la France ne doit plus chercher à diviser l’Afrique.

Les conséquences de la France-Afrique dans l’Afrique du Nord et dans l’Afrique subsaharienne.

La conséquence la plus palpable de la France-Afrique dans l’Afrique du Nord est l’importation de la violence jihadiste. Une violence née de l’ingérence de la France dans les affaires politiques de l’Algérie qui a entrainé une guerre civile. Les attentats de Nairobi, de Dar Es Salam et la crise politique en Lybie orchestrés par une main invisible ont créé une liaison entre l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient pour le terrorisme.

En Afrique subsaharienne, la division de l’Afrique a un effet dévastateur. En effet, cette partie de l’Afrique est la plus marginalisée dans les politiques de développement pourtant, c’est la partie de l’Afrique qui dispose de plus de richesse.

 

 

 

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Je m’appelle Myriam Bertaux, j’ai 39 ans, et j’ai toujours aimé observer la France là où elle ne se montre pas. Pas celle des discours, ni celle des résumés politiques. Celle qui bruisse dans une gare, dans un bistrot d’angle, dans les regards fatigués ou les rires tenaces. C’est cette France-là que j’écris. Je suis urbaniste de terrain, et j’ai travaillé pendant plus de dix ans sur des projets de réhabilitation de quartiers oubliés, des zones pavillonnaires aux friches industrielles. Ce métier m’a appris à lire le réel autrement : à écouter un trottoir, à comprendre une façade, à décoder le vide comme un langage. Mais un jour, j’ai eu besoin d’écrire. Pas des rapports. Pas des bilans. Des récits. J’ai donc fondé Arkcity — un journal d’auteur consacré à la France contemporaine, celle qui se construit, se délite, se cherche, se relève. J’y raconte les invisibles, les presque-rien, les territoires qui ne font pas la une. Je parle de ruralité, de banlieues, de centres-villes effondrés ou renaissants. J’écris sur les gens, les ambiances, les douleurs douces, les actes discrets de résistance quotidienne. Toujours avec le désir de donner une voix à ce qui n’en a pas, ou plus. Ce qui me rend unique ? Je suis aussi photographe en argentique, exclusivement. Je photographie les angles morts, les lignes droites, les gestes ordinaires. Je ne poste pas tout. Beaucoup de mes clichés restent dans des boîtes. Mais certains nourrissent mes textes — ou l’inverse. 📌 Ce que vous trouverez sur Arkcity : – Des chroniques d’errance urbaine ou rurale, écrites à la première personne – Des portraits de personnes ou de lieux, racontés avec tact et intensité – Des textes entre récit de terrain, analyse sociale et poésie du quotidien – Une approche sensible, documentée, profondément humaine de la France contemporaine – Parfois, des photos argentiques silencieuses, en contrepoint des mots Je ne prétends pas faire de l’info. Je cherche le vrai dans les marges. Je trace des cartes affectives. Je tends l’oreille au pays réel, même quand il chuchote. Arkcity, c’est ma France — à hauteur de cœur et de trottoir.