Face à l’émergence de nouvelles maladies virales, il est primordial d’identifier le virus responsable afin de pouvoir pratiquer des traitements adéquats et efficaces. Quelles sont les méthodes les plus utilisées pour identifier des virus ?
Nous partagerons également nos connaissances sur la culture cellulaire, le prélèvement, le diagnostic moléculaire, la détection et l’amplification des acides nucléiques ainsi que les résultats attendus par chaque méthode.
Sommaire de l'article
Virus
Un virus est un agent pathogène qui peut causer des infections et des maladies. Les virus sont divers et variés : certains provoquent la grippe (virus influenza), d’autres aussi bien des infections bénignes que graves, comme certaines formes de cancer (viral).
La recherche et le diagnostic des virus sont essentiels pour traiter les infections virales.
Définition
Un virus, selon la définition médicale, est une entité biologique non vivante constituée d’une unité génétique protégée par une enveloppe externe. Un virus se multiplie en parasitant l’ADN ou l’ARN d’un organisme hôte dont il tire nourriture et énergie.
Types de virus
Il existe différents types de virus : les virus respiratoires aigus, tels que le rhume ou la grippe (virus influenza) ; les virus à ARN qui causent des maladies gastro-intestinales et neurologiques, tels que l’encéphalite ou la poliomyélite, les virus lymphotropes qui causent des maladies auto-immunes telles que le SIDA et le syndrome hémolytique et urémique, et les retrovirinaes comme le VIH/Sida.
Méthodes
Les méthodes utilisées pour identifier un microbe sont complexes. Les principales méthodes comprennent la culture, le prélèvement, le diagnostic moléculaire, la détection et l’amplification des acides nucléiques.
Culture
Dans cette méthode, on effectue un prélèvement sur le patient avec un swab stérile pour collecter un échantillon puis on l’inocule sur un milieu nutritif contenant du sang, du plasma humain et du sérum dans un environnement contrôlé. Une fois incubée pendant quelques heures à température appropriée, on observe des cellules infectives qui apparaissent.
Prélèvement
Le prélèvement implique le prise d’un échantillon du liquide organique du patient afin de procurer au laboratoire des informations sur la nature virale spécifique au cas clinique concret.
Diagnostic moléculaire
Cette technique est basée sur l’analyse de fragments spécifiques extraits à partir d’un échantillon venant directement du patient ou obtenu par culture en laboratoire. Elle permet de déterminer rapidement la cause virale exacte de l’infection.
Détection et amplification des acides nucléiques
La technique la plus récente et la plus fiable de détection de virus est l’amplification des acides nucléiques ou PCR (Polymerase Chain Reaction). La méthode consiste à faire réagir un sondage spécifique avec une partie du matériel génétique du virus, qui se replie sur lui-même, puis à amplifier ce sous-produit afin qu’il soit suffisamment visible pour les études diagnostiques.
Cas clinique
Dans certains cas, le diagnostic précis d’un virus responsable de la pathologie observée est nécessaire et il faut faire appel au laboratoire de Virologie pour produire une preuve claire de l’origine virale des signes cliniques observés et diagnostiquer le virus en cause. Il peut s’avérer impératif d’effectuer un test sanguin pour optimiser le traitement spécifique contre le virus en question.
Diagnostic précis d’un virus
Le diagnostic précis permet de déterminer si un patient souffre ou non d’une infection causée par un virus et si ce dernier est sensible aux traitements proposés. Il implique donc une combinaison de tests biologiques, cliniques et radiologiques pour identifier le type précis du virus présent chez le patient et adaptez correctement le traitement.
Laboratoire de Virologie
Les analyses effectuées par un laboratoire de virologie fournissent des informations fondamentales sur la dynamique de transmission et la susceptibilité aux vaccins des agents infectieux. Les laboratoires spécialisés effectuent des tests sensibles pour identifier rapidement et spécifiquement les microorganismes cibles à partir d’un échantillon.
Signes cliniques observés
Les signes cliniques peuvent varier en fonction du type de virus diagnostiqué. Par exemple, les symptômes liés à un rhume ou à une grippe seront différents que ceux causés par une infection par le VIH/SIDA.
Lorsque le système immunitaire ne peut pas combattre efficacement le virus, les symptômes associés deviennent plus graves et nécessitent alors un traitement immédiat.
Diagnostiquer le virus en cause
Une fois que les tests ont identifié la nature virale du cas clinique, il est possible d’effectuer un examen physique pour confirmer l’infection par le virus diagnostiqué. La durée du traitement dépendra également du type précis du virus diagnostiqué et des symptômes observés.
Résultats rapides
Les méthodes génotypiques offrent des résultats rapides et fiables pour identifier un virus. Elles permettent de déterminer si une infection est liée à un virus et quel type de virus est en cause en seulement quelques heures, ce qui signifie que le patient peut bénéficier d’un traitement plus tôt.
La PCR est l’une des principales techniques utilisées pour obtenir d’excellents résultats rapidement.
Méthodes génotypiques
Les méthodes génotypiques sont basées sur l’analyse de fragments spécifiques extraits à partir d’un échantillon venant directement du patient ou obtenu par culture en laboratoire. Ces méthodes sont particulièrement utiles lorsque les agents infectieux ne répondent pas aux tests sanguins courants et qu’il est nécessaire d’identifier la source exacte de l’infection avant de poursuivre le traitement.
Résultats rapides et fiables
La PCR permet aux laboratoires de produire des résultats rapides et fiables, qui peuvent être disponibles en moins de 24 heures, ce qui donne au patient un temps précieux pour recevoir le traitement adéquat. Les résultats peuvent être encore plus rapides si les analyses sont effectuées à l’aide d’appareils automatisés qui amplifient les acides nucléiques directement à partir de swabs nasaux ou buccaux du patient.