Accueil Conseils La procédure de vente aux enchères : comment se passe-t-elle ?

La procédure de vente aux enchères : comment se passe-t-elle ?

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Pour les non-initiés, la vente aux enchères est une procédure au cours de laquelle il n’est possible de liquider que des objets de collection ou des œuvres d’art. En réalité, elle autorise la liquidation de toute sorte de biens. Il faut ajouter que cette démarche ne consiste pas uniquement à vendre le bien au plus offrant, bien qu’il s’agisse de son principe de fonctionnement. Voici comment se déroule concrètement une procédure de vente aux enchères.

 

Sommaire de l'article

L’estimation de l’objet à vendre

Une vente aux enchères ne peut être lancée sans que le prix de base de liquidation du bien en jeu ne soit connu. C’est au cours de la phase d’estimation que ce tarif est fixé et une telle opération est généralement dirigée par des Commissaires-priseurs.

Précisons que pour évaluer l’objet à vendre, une visite à domicile peut s’avérer nécessaire afin de mieux l’examiner. Le plus souvent, une simple photo du bien paraît suffisante pour réaliser l’estimation.

Celle-ci est définie sur la base de critères spécifiques, faisant d’elle une tâche assez complexe. Il s’agit entre autres du style artistique, du type de bien, de l’âge et de l’origine. La tendance du moment et la côte sur le marché influencent aussi le prix du bien à vendre.

 

L’exposition des biens destinés à la vente

Compte tenu du fait que les potentiels acheteurs ne peuvent pas apprécier l’objet durant la séance de vente aux enchères, une exposition est organisée quelques jours à l’avance.

Au cours de celle-ci, il est donc permis d’admirer librement les biens destinés à la vente puis de découvrir par la même occasion toutes les données relatives aux lots, de même que les coûts auxquels ils sont proposés.

Précisons cependant que pour les grandes ventes comme celles à estimation antiquité, les biens ne sont pas exposés. Ils sont plutôt proposés dans des catalogues. De plus, pour les personnes incapables de se déplacer physiquement, elles peuvent avoir accès aux photos des objets sur le site du cabinet de vente.

 

Le déroulé de la séance de vente aux enchères

Tout se déroule dans une salle où les biens sont préalablement installés. Avant le début de la séance, chaque potentiel acheteur reçoit un paddle. Il s’agit d’un petit panneau portant un numéro qui permettra d’identifier son utilisateur et servira à ce dernier de renchérir.

Une fois que la vente est lancée, le commissaire priseur Marseille, expert chargé d’animer la séance annonce l’objet et rappelle son prix de vente de base. Il précise également le pas d’une enchère. Ce terme fait référence au montant qui doit être ajouté à chaque fois pour renchérir.

Si vous êtes donc intéressé par un bien, vous devez respecter ce principe et utiliser votre paddle pour vous manifester. Lorsque vous ne disposez pas de ce panneau, vous n’avez qu’à lever votre main. Retenez par ailleurs que si vous souhaitez accroître vos chances de devenir l’acquéreur de l’objet en vente, vous pouvez faire un jump.

Il s’agit de proposer un prix nettement élevé sans prendre en compte le pas de l’enchère. Si personne après vous ne renchérit, le commissaire-priseur va donner un coup de marteau sur la table et prononcer la mention « adjugé » pour notifier que la vente aux enchères de cet objet est close.

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Je m’appelle Myriam Bertaux, j’ai 39 ans, et j’ai toujours aimé observer la France là où elle ne se montre pas. Pas celle des discours, ni celle des résumés politiques. Celle qui bruisse dans une gare, dans un bistrot d’angle, dans les regards fatigués ou les rires tenaces. C’est cette France-là que j’écris. Je suis urbaniste de terrain, et j’ai travaillé pendant plus de dix ans sur des projets de réhabilitation de quartiers oubliés, des zones pavillonnaires aux friches industrielles. Ce métier m’a appris à lire le réel autrement : à écouter un trottoir, à comprendre une façade, à décoder le vide comme un langage. Mais un jour, j’ai eu besoin d’écrire. Pas des rapports. Pas des bilans. Des récits. J’ai donc fondé Arkcity — un journal d’auteur consacré à la France contemporaine, celle qui se construit, se délite, se cherche, se relève. J’y raconte les invisibles, les presque-rien, les territoires qui ne font pas la une. Je parle de ruralité, de banlieues, de centres-villes effondrés ou renaissants. J’écris sur les gens, les ambiances, les douleurs douces, les actes discrets de résistance quotidienne. Toujours avec le désir de donner une voix à ce qui n’en a pas, ou plus. Ce qui me rend unique ? Je suis aussi photographe en argentique, exclusivement. Je photographie les angles morts, les lignes droites, les gestes ordinaires. Je ne poste pas tout. Beaucoup de mes clichés restent dans des boîtes. Mais certains nourrissent mes textes — ou l’inverse. 📌 Ce que vous trouverez sur Arkcity : – Des chroniques d’errance urbaine ou rurale, écrites à la première personne – Des portraits de personnes ou de lieux, racontés avec tact et intensité – Des textes entre récit de terrain, analyse sociale et poésie du quotidien – Une approche sensible, documentée, profondément humaine de la France contemporaine – Parfois, des photos argentiques silencieuses, en contrepoint des mots Je ne prétends pas faire de l’info. Je cherche le vrai dans les marges. Je trace des cartes affectives. Je tends l’oreille au pays réel, même quand il chuchote. Arkcity, c’est ma France — à hauteur de cœur et de trottoir.